Bucarest, 15 fév/Rompres/ - La Roumanie deviendra le 1er janvier 2007, après son intégration à l’Union européenne, membre de pleins droits d’Europol, a déclaré mercredi le chef de l’Unité nationale Europol (UNE), le sous-commissaire Mihai Nastase, dans une interview accordée à l’agence Rompres.
A présent, notre pays a le statut d’observateur, ayant signé un accord de coopération avec cette institution européenne, a ajouté Mihai Nastase. Il a précisé qu’après son adhésion à l’UE, la Roumanie pourra accéder directement à la base d’informations du siège central d’Europol à La Haye, bénéficiant de ressources supplémentaires.
L’UNE, filiale d’Europol en Roumanie, fait la liaison entre Europol et les institutions roumaines qui s’occupent de l’application de la loi et de la récolte d’informations : le ministère de l’Administration et de l’Intérieur MAI, des parquets, l’Autorité nationale des Douanes, le Service roumain de Renseignements SRI. L’UNE fonctionne dans le cadre du Centre de Coopération policière internationale, aux côtés de la Roumanie, et elle est coordonnée par le ministère de l’Administration et de l’Intérieur.
Le sous-commissaire Mihai Nastase a déclaré que les domaines visés par Europol sont le trafic des drogues, des infractions liées aux substances radioactives, la contrebande de migrants, le trafic d’êtres humains, les activités de blanchiment d’argent. A présent, la Roumanie a un représentant à La Haye en la personne du questeur Mihai Gheorghe Stoica, détaché au siège central Europol en 2004. Le questeur Stoica est l’officier de liaison entre la direction d’Europol et la filiale de Roumanie, devant bénéficier du statut de diplomate.
A part la coopération entre les États membres pour la lutte contre les infractions transfrontalières, Europol élabore des rapports stratégiques et des analyses des activités criminelles sur la base des informations et des données offertes par les États membres et par des tiers.
[Roumanie.com]