Bucarest, 3 juin/Rompres/ - Le temps où l’on discutait des transformations et des progrès enregistrés par Bucarest ou Sofia dans la voie de l’adhésion a passé et le temps est venu de débattre l’avenir commun de l’Allemagne et des deux pays dans l’Union européenne, dans le contexte où l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie devrait se passer au 1er janvier 2007, ont relevé les participants à la conférence "La Bulgarie, la Roumanie et l’Union européenne", organisée le vendredi 2 juin à Berlin, au siège du Bundestag, par l’Association pour l’Europe du Sud-Est et Deutsche Welle.
Aucun doute n’existe que la Roumanie et la Bulgarie deviendront membres de l’Union au 1er janvier 2007, a relevé en ouverture de la conférence la vice-présidente du Bundestag et présidente du groupe d’amitié parlementaire Allemagne-Roumanie, Susanne Kastner, qui a ajouté que l’organisation de cette manifestation dans le contexte des discussions sur le moment où le forum législatif allemand ratifiera le Traité d’adhésion à l’UE de la Roumanie et de la Bulgarie représentait "un signal positif".
L’intégration des deux pays à l’UE est une chose bénéfique non seulement pour les deux pays, mais l’Allemagne aussi aura à gagner parce que le milieu d’affaires allemand se verra ouvrir de nouvelles possibilités d’affaires et implicitement, des emplois seront créés, a affirmé le ministre d’État au ministère allemand des Affaires étrangères et président de l’Association pour l’Europe du Sud-Est, Gernot Erler.
La ministre roumaine de l’Intégration européenne, Anca Boagiu, qui a prononcé un discours dans le cadre de la première section de cette conférence, intitulée "La politique et la société de Roumanie et Bulgarie sont-elles prêtes à adhérer à l’UE ?", a assuré les participants à la manifestation que la Roumanie avait été d’emblée consciente des responsabilités impliquées par l’adhésion à l’UE, étant décidée de jouer un rôle important dans l’Union et contribuer de façon active pour que le bloc communautaire devienne une entité plus sûre et puissante.
Dans l’allocution prononcée, l’europarlementaire allemand et président de la commisison de politique étrangère du Parlement européen, Elmar Brok, a insisté sur l’idée que la Roumanie et la Bulgarie devront remplir tous les critères jusqu’à l’adhésion, ajoutant que des clauses de sauvegarde sectorielles pourraient être activées non seulement jusqu’au moment de l’intégration, mais aussi pendant les trois ans de monitorage, dans les domaines où des irrégularités seront constatées.
Faisant un bilan de sa visite de trois jours à Berlin, la ministre roumaine de l’Intégration a dit que les signaux reçus avaient été positifs, que l’Allemagne considérait la Roumanie comme un partenaire de confiance. Cette bonne relation de partenariat entre la Roumanie et l’Allemagne est d’autant plus importante - a souligné Anca Boagiu - que les six premiers mois de la Roumanie dans l’UE coïncideront à la présidence allemande de l’Union dont les priorités comportent, entre autres, des sujets où la Roumanie joue déjà un rôle actif - la sécurité dans la zone des Balkans et la mer Noire et la sécurité énergétique.
[Roumanie.com]
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