Les Roumains célèbrent chaque 24 juin la fête de la Saint-Jean (Drăgaica ou Sânziene), un peu après le solstice d’été. Bien qu’elle soit associée au culte chrétien de la nativité de saint Jean, cette fête folklorique a ses origines dans d’anciens rites solaires. Son nom roumain, Drăgaica, dérive peut-être de celui de la déesse Diane, qui préside aux chasses et aux forêts.
Lors de la fête, un groupe de 5 à 7 jeunes filles effectue des danses, et l’on choisit Drăgaica parmi elles. Drăgaica est vêtue comme une mariée, porte une gerbe de blé, et les autres jeunes filles, vêtues de blanc, portent un voile décoré de fleurs. La légende dit que ces jeunes filles sont les prêtresses du Soleil, et les gardiennes des sombres forêts inexplorées.
La fête est également appelée « le jour où le coucou arrête de chanter  ». Il est intéressant de noter que le coucou ne chante que trois mois par an, précisément entre l’équinoxe de printemps, le 25 mars, jour de l’Annonciation, et le solstice d’été, le 24 juin, à la Saint-Jean, lorsque les Chrétiens célèbrent la nativité de saint Jean-Baptiste. Si le coucou cesse de chanter avant ce jour précis, cela signifie que l’été sera très sec. [source et photo : Agerpres]
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