novembre 2006

Politique et économie Roumanie : revue de presse

Le quotidien Ziua cite le président Traian Basescu au sujet des élections anticipées. ’’Je souhaite que les élections anticipées soient organisées le plus tôt possible, la Roumanie en ayant grand besoin. Mais il faut que tous les partis de la coalition au pouvoir soutiennent cette idée’’. Selon le président Traian Basescu, les élections anticipées peuvent aider à éclaircir bien des choses en Roumanie, relève le journal Ziua.

Le quotidien Adevarul informe, pour sa part, qu’à la rencontre avec les journalistes étrangers, Traian Basescu ’’a critiqué la décision de Londres d’imposer des restrictions aux Roumains sur leur marché du travail interne (...) Basescu a dit qu’il n’avait rien à reprocher aux pays de l’UE qui ont imposé les mêmes restrictions aux travailleurs roumains comme ils les ont imposées aussi à ceux des Etats entrés dans l’Union en 2004’’. Il y a un mois, rappelle Adevarul, Traian Basescu mettait en garde que la Roumanie pourrait appliquer le principe de la réciprocité en fermant ses portes aux travailleurs britanniqes.

La direction du PNL établit aujourd’hui qui négociera avec Theodor Stolojan le retour de celui-ci dans le parti (Theodor Stolojan a été exclu du PNL il y a environ un mois - n.d.l.r.), relève Cotidianul. Le journal informe aussi que Valeriu Stoica et Theodor Stolojan (tous deux d’anciens leaders PNL, exclus du parti) ont proposé des conditions qui semblent inacceptables pour les leaders PNL.

Dans un commentaire paru également dans le journal Cotidianul on estime que ’’le Congrès peut être la solution salvatrice pour Tariceanu dans sa confrontation avec le groupe Stolojan-Stoica. Mais une victoire de ce genre serait fatale, étant donné que personne ne peut assurer aux libéraux la tranquillité tant que les deux camps gardent leurs adeptes, leurs mécontentements et leurs frustrations’’.

Jurnalul National publie une interview accordée à ce quotidien par le Premier ministre Calin Popescu-Tariceanu, président PNL, dans laquelle celui-ci se déclare prêt à s’asseoir à la table des négociations avec son prédecesseur (dans la fonction de président PNL), Theodor Stolojan.

Le journal Romania libera, informe, à l’instar d’autres quotdiens, que les leaders des plus importantes formations politiques et civiques des Magyars de Transylvanie (centre-ouest de la Roumanie) essaient de former une grande alliance des radicaux et des modérés hongrois de cette région du pays. ’’L’objectif commun qui les amène à s’asseoir à la même table est l’obtention de l’autonomie du Pays des Szeklers (centre)’’, relève le quotidien cité.

Le quotidien Ziarul financiar relève que, sur l’ensemble, les investissements étrangers attirés par la Roumanie ont été en 2005 de 5,213 milliards d’euros, selon les données publiées par la Banque Nationale de Roumanie (BNR). Les compagnies étrangères présentes en Roumanie ont réinvesti en 2005 1,16 milliard d’euros du profit obtenu dans leur activité en Roumanie.

Le même journal annonce que la BNR ’’laisse libre le crédit en devises fortes’’. A partir du 1er janvier 2007, les banques pourront satisfaire sans restrictions à la demande des clients de crédits en devises fortes, dès lors que la BNR relèvera le plafond établi à trois fois le montant des fonds propres pour le solde des financements en monnaie étrangère.

Il n’y aura plus de rapporteur pour la Roumanie, après l’adhésion à l’Union européenne

Bucarest, 13 nov /Rompres/ - Il n’y aura plus de rapporteur pour la Roumanie, après l’adhésion à l’Union européenne (UE), a déclaré la ministre de l’Intégration européenne, Anca Boagiu, avant de partir pour Bruxelles, où elle participera ce lundi à une réunion des ministres aux Affaires européennes.

’Après le 1er janvier sera mis en place le mécanisme de coopération qui permettra à la Commission de présenter au Parlement une information réalisée d’après les données transmises par la Roumanie au mois d’avril, sur la continuation de la réforme de la justice et les mesures adoptées, bien sûr, dans ce secteur et dans la lutte contre la corruption. La commission présentera à son tour un rapport devant le parlement, au mois de juillet de l’année prochaine. Il n’y aura plus de rapporteur pour la Roumanie. L’activité des rapporteurs cessera après l’adhésion’, a expliqué la ministre de l’Intégration, dans une déclaration accordée à la chaîne Radio Romania Actualitati.

Se référant au rapport de Pierre Moscovici concernant l’adhésion de la Roumanie à l’UE, qui sera examiné ce lundi par le Comité pour les Affaires étrangères du Parlement européen /AFET/, Anca Boagiu a mis en évidence l’importance particulière du document, relevant le fait que le document sera voté par le Parlement européen, qui comprend les représentants de tous les États membres. ’En fait, c’est le vote des États membres sur le rapport visant le stade des préparatifs.’

Le rapport réalisé par le rapporteur pour la Roumanie Pierre Moscovici représente le dernier rapport de suivi du Parlement européen avant l’adhésion de la Roumanie, le 1er janvier 2007, date confirmée par le document.

Le même comité discutera aussi du rapport concernant l’adhésion de la Bulgarie, rapport réalisé par le rapporteur pour ce pays, Geoffrey van Orden.

Un vote dans l’AFET, concernant les deux documents, est prévu pour le 23 novembre. Un vote dans le plénum du PE aura lieu le 29 novembre, à Bruxelles.

Traian Basescu présentera au Parlement le rapport de la commission Tismaneanu

Bucarest, 13 nov/Rompres/ - Le président Traian Basescu présentera le 18 décembre au plénum réuni du Parlement les conclusions du rapport dressé par la commisison présidentielle pour l’analyse de la dictature communiste, a déclaré ce lundi à la Rompres la porte-parole de l’Administration présidentielle, Adriana Saftoiu.

Le chef de l’État a transmis aux présidents des deux Chambres du Parlement une lettre pour leur annoncer son intention de s’adresser, par un message, au forum législatif, pour présenter les conclusions du rapport dressé par la commission d’analyse de la dictature communiste formée au Palais de Cotroceni et dirigée par le politologue Vladimir Tismaneanu.

Cette commission présidentielle a été créée le 5 avril 2006 pour élaborer une synthèse scientifique sur les crimes et les abus du régime communiste en Roumanie, depuis son installation jusqu’à la révolution de décembre 1989. Pendant neuf mois, la commission a analysé les principales institutions qui avaient rendu possible la perpétuation de la dictature communiste, les violations flagrantes des droits de l’homme et le rôle des personnalités politiques dans le maintien et le fonctionnement de ce système.

Le président Traian Basescu annonçait le 20 avril qu’il déclarera le rapport de la commission présidentielle pour l’analyse de la dictature communiste acte officiel de l’État roumain.

"De mon point de vue, l’attends de la commission un rapport sûr, cohérent, qui me donne la possibilité de condamner officiellement la période communiste", a dit Traian Basescu à la première réunion de la commission dirigée par l’historien et le politologue Vladimir Tismaneanu.

Au printemps dernier, le chef de l’État se disait prêt à condamner les crimes du communisme voire toute la période communiste, mais seulement sur la base d’un ouvrage scientifique, élaboré par une commission d’historiens, qui "en assume la responsabilité". "Sur la base d’un ouvrage scientifique, je suis prêt à condamner les crimes du communisme ou, si les scientifiques constatent que tous les 50 ans de communisme devront être condamnés, je le ferai", affirmait M.Basescu.

Il précisait qu’il ne fera pas cette démarche suite à des pressions "qui ne fondent pas, de manière scientifique, sur un ouvrage, avec une commission qui en assume la responsabilité".

Traian Basescu ajoutait alors que les crimes du communisme étaient connus, mais qu’il faudrait connaître exactement les personnes et les institutions responsables de ces crimes-là .

Les membres du Conseil suprême de Défense du Pays /CSAT/ ont adopté une décision, toujours en avril dernier, sur la proposition du chef de l’État, par laquelle les institutions qui détenaient des archives du Parti communiste roumain étaient tenues à les remettre à la commisison présidentielle pour l’analyse de la dictature communiste.

Plusieurs représentants de la société civile, ainsi que des personnalités de l’élite roumaine ont sollicité au président Basescu de condamner publiquement les crimes de l’ancien régime communiste.

Ce serait une erreur si les PNL et PD ne présentent pas de listes communes aux élections pour le Parlement européen

Bucarest, 12 nov/Rompres/ - L’Alliance D.A. Justice et Vérité (Parti national libéral /PNL/ - Parti démocrate /PD/, au pouvoir) a toujours participé aux élections sur des listes communes et ne pas poser sa candidature de la même manière lors des élections pour le Parlement européen serait une erreur, a déclaré le président de la Chambre des Députés, Bogdan Olteanu (PNL), dans une interview accordée à l’agence Rompres.

’’L’essence de l’Alliance D.A. est représentée par la candidature sur des listes communes. Nous avons fait de grands efforts pour annoncer nos candidats, pendant ces deux dernières années, sur des listes communes à toutes les élections locales partielles. Ce serait une erreur ainsi qu’un message décevant pour ceux qui nous soutiennent que de ne pas avoir des candidats communs aux élections pour les europarlementaires. Ce serait une violation du protocole de l’Alliance D.A.’’, a dit Bogdan Olteanu.

Le président de la Chambre des Dputés a montré que le rapport entre le nombre de candidtas PNL et PD sur les listes était établi par le protocole de l’Alliance D.A..

’’Le protocole (de l’Alliance, ndlr) ne prévoit pas un rapport de forces fixe, par contre, il établit que le rapport de forces est déterminé par les résultats des partis aux élections et dans les sondages d’opinion. Nous voulons le maintien de ces modalités qui nous semblent être les plus correctes’’, a encore dit Bogdan Olteanu.

[Roumanie.com]

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