Bucarest, 21 fév /Rompres/ - La santé suppose des coûts très grands qui doivent être supportés par tous, sur la base du principe de la solidarité, a affirmé le Premier ministre Tariceanu, lors des débats au Parlement sur la motion de censure amorcée par l’opposition, formée du Parti Social Démocrate (PSD/ et du Parti la Grande Roumanie /PRM/.
Les équipements, les médicaments, les analyses, l’hospitalisation, les salaires nécessitent de l’argent, a relevé Calin Popescu-Tariceanu. ’’Moins de cinq millions de contribuables au Fonds d’assurances sociales de santé ne peuvent soutenir des services médicaux pour 22 millions de citoyens’’, a-t-il mis en garde.
Le Premier ministre a qualifié les critiques de l’opposition de ’’populisme et démagogie’’. ’’Une base de taxation plus élargie assurera l’argent pour la santé, ce qui permettra d’améliorer les services médicaux’’, a relevé le chef de l’Exécutif.
"Nous sommes appelés à choisir entre les pratiques révolues défendues par le PSD et le modèle européen que nous souhaitons promouvoir", a-t-il déclaré.
’’Le Gouvernement agit conformément au principe de la solidarité et il paiera la contribution pour les retraités ayant un revenu inférieur au salaire moyen net, a dit le Premier ministre, tout en ajoutant que l’Exécutif avait déjà agi selon le principe de l’égalité devant la loi.
Le Premier ministre a dit qu’à la suite de la lecture attentive de la motion déposée par l’opposition, il avait constaté qu’elle ne comportait aucune ’’idée digne d’être prise en compte pour contribuer à la rèforme du système sanitaire en Roumanie’’.
Calin Popescu-Tariceanu a relevé que son gouvernement avait été le premier à avoir décidé que tout l’argent collecté au Fonds de Santé serait utilisé pour la santé.
Selon le Premier ministre, dans la catégorie des privilégiés de l’actuel système s’inscrivent des firmes de production et d’importation de médicaments, tout comme les fournisseurs d’équipements médicaux.
Le Premier ministre a mis en garde sur le fait que la Roumanie se trouve face à un choix ’’crucial’’ entre ’’les pratiques du passé’’ et ’’un modèle moderne, de type européen’’, promu par la réforme de la santé.
Selon Calin Popescu-Tariceanu, ceux qui voteront pour la motion sont les adeptes d’un système consolidé par le PSD, ’’un système dans lequel l’homme n’a pas de valeur’’, cependant que la réforme proposée par l’actuel Gouvernement ’’met le système de santé au service du citoyen’’.
[Roumanie.com]