Le Premier ministre Tariceanu a eu cette semaine des entretiens avec des représentants des divisions pour l’Europe des compagnies General Motors et Ford, écrit Evenimentul Zilei sous le titre "Les chefs de GM et Ford à la table de Tariceanu".
Selon ce quotidien, les deux compagnies figurent dans le top des investisseurs ayant les plus grandes chances de racheter l’usine d’automobiles de Craiova /sud de la Roumanie/. L’avantage de l’usine roumaine serait, outre les coûts bas de production, la possibilité d’exporter dans l’UE sans taxes douanières.
Le nouveau président de l’Autorité pour la Valorisation des Actifs de l’État /AVAS/, Teodor Atanasiu, prépare pour l’an prochain une diminution de la participation de l’État à la compagnie Petrom et OMV pourrait avoir la première le droit d’acheter, conformément aux négociations menées par l’État roumain à la privatisation de la compagnie pétrolière.
L’approbation controversée du transfert de l’Office des participations de l’État et des privatisations dans l’industrie (OPSPI) du ministère de l’Économie (MEC) à l’Autorité de valorisation des actifs de l’État (AVAS) est commentée par les quotidiens de jeudi.
Alors que le gouvernement a approuvé la forme finale du contrat de privatisation de la Caisse d’épargnes et de consignations (CEC) et se prépare à annoncer l’acheteur, NBG de Grèce ou OTP de Hongrie, l’opposition a déposé au Sénat la motion simple "Arrêtez la privatisation de la CEC".
Le document, écrit Adevarul, demande la suppression de la privatisation de la CEC et que la direction de cette banque soit exercée par des spécialistes du domaine financier-bancaire, aux côtés des représentants des patronats, des syndicats, des retraités et de la société civile.
"Pour la récupération du grand décalage de développement économico-social par rapport aux pays membres de l’UE, la Roumanie a besoin de plusieurs banques à capital local, privé ou public, pas d’une seule banque", est-il dit dans le document.
La CEC est la plus ancienne banque de Roumanie, fondée en 1864.