octobre 2006

Banque commerciale de Roumanie du groupe Erste Bank

Bucarest, 12 oct /Rompres/ - L’acquisition de la Banque commerciale roumaine (BCR) par l’Erste Bank der oesterreichischen Sparkassen AG (Erste Bank) a pris fin, après le versement par cette banque de 3,75 milliards d’euros pour un paquet de 61,8825% des actions BCR détenues par le Gouvernement roumain, la BERD et la SFI.

Selon l’Erste Bank, les fonds ont été transférés par l’intermédiaire de la Citibank, qui a agi en qualité de dépositaire légal. La finalisation de la transaction d’acquisition marque la fin d’un processus de privatisation àdeux étapes, qui a aligné àson départ neuf banques européennes.

"Dès demain, nous lancerons un ambitieux plan de développement et d’ici un an nos clients sentiront les effets positifs de l’appartenance de la BCR au groupe Erste Bank concernant les produits et les services offerts àdes standards de qualité européens’’, a indiqué Andreas Treichl, PDG de l’Erste Bank.

Par l’intermédiaire des bureax UE déjàcréés, nous souhaitons soutenir nos clients àavoir accès aux fonds européens dans des conditions favorables, afin de développer leur affaire le plus rapidement possible, a ajouté M. Treichl.

Achetant la BCR, le Groupe Erste Bank ajoute un marché enregistrant la plus haute croissance de la région, la Roumanie, àson réseau déjàen place en Autriche, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Croatie, Serbie et Ukraine. Avec un nombre total de 15,6 millions de clients, le Groupe renforcera de façon significative sa position, étant l’une des plus importantes institutions financières d’Europe centrale et de l’Est (avec une part du marché de détail de 15 pc environ) et opérant sur un marché de 120 millions d’habitants environ.

Selon l’Erste Bank, àpartir de jeudi, Andreas Treichl a repris la fonction de président du Conseil de Surveillance, alors que Manfred Wimmer, responsable de la Gestion des Programmes au niveau de Groupe dans le cadre de l’Erste Bank, a été nommé vice-président du Conseil de Surveillance.

Avec une hausse moyenne du PIB de 6,1 pc entre 2002 et 2004, un PIB par habitant de 2 700 euros environ en 2004 (contre 29 000 en Autriche) et un taux des dépôts au PIB de 24 pc (par rapport à89 pc en Autriche), la Roumanie est significativement moins développée que les économies et les marchés bancaires des pays de l’UE. L’Erste Bank a néanmoins la conviction qu’un taux si faible de pénétration bancaire se traduira par un substantiel potentiel de croissance àlong terme, étant donné que l’économie de la Roumanie converge vers les économies européennes plus développées. Un potentiel de croissance considérable est envisagé dans les secteurs bancaire corporatif, des crédits pour les consommateurs, les dépôts d’épargnes, les cartes bancaires et la gestion des actifs.

[Roumanie.com]

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