Célébration de la Grande Union à Alba Iulia
Alba Iulia, 1 déc (Rompres) - Les manifestations dédiées à la Fête nationale de la Roumanie et au 89e anniversaire de la Grande Union du 1er décembre 1918 (la date où la Transylvanie a rejoint la Roumanie) ont commencé ce samedi à Alba Iulia (centre de la Roumanie), avec une cérémonie et des dépôts de gerbes de fleurs aux statues des hommes politiques Ion I.C. Bratianu et Iuliu Maniu et à la statue du prince régnant Michel le Brave (1593-1601), celui qui a réalisé, en 1600, la première union des Principautés roumaines.
A la suite de l’intonation de l’hymne national de la Roumanie, les représentants des institutions publiques et des partis politiques ont déposé des gerbes de fleurs aux bustes des hommes politiques qui ont réalisé l’Union du 1er décembre 1918, bustes situés près de la Salle de l’Union, où, il y a 89 ans, 1 228 délégués ont voté l’union de la Transylvanie à la Roumanie.
Un Te Deum a été officié à la Cathédrale de la Réunification du Peuple roumain.
Un défilé militaire a eu lieu sur le Boulevard 1 Decembrie.
Le président de la Chambre des Députés, Bogdan Olteanu, le ministre de l’Intérieur et de la Réforme administrative, Cristian David, le ministre de la Culture et des Cultes, Adrian Iorgulescu, ont été présents aux manifestations. La présidence de la Roumanie a été représentée par le général Ion Oprisan, conseiller d’État.
Discours du président Traian Basescu, à l’occasion de la fête nationale de la Roumanie
Bucarest, 30 nov (Rompres) - ’A l’occasion de la fête nationale de la Roumanie - le 1er décembre - nous devons penser à l’histoire, à l’histoire de l’unité de notre État, à la tradition, la tradition du peuple roumain, dans laquelle nous pouvons trouver des motifs de fierté, et qui peut nous offrir des leçons’, a déclaré ce vendredi le président Traian Basescu, dans un discours adressé à tous les Roumains.
"Le 1er décembre 1918 est non seulement le moment de l’achèvement de l’unité des Roumains, mais aussi la formulation d’un contrat fondé sur des valeurs et des principes toujours valables. De cette façon, la Résolution de l’Assemblée nationale d’Alba Iulia évoquait ’la parfaite liberté nationale pour tous les peuples’ de Roumanie, ’la parfaite justification et la parfaite liberté confessionnelle’, ’l’installation d’un régime démocratique’, ’la liberté de la presse, d’association et de réunion’, ainsi que les principes nécessaires au règlement de la dimension sociale de la modernisation du pays.
A présent, célébrant pour la première fois la fête nationale de la Roumanie en tant que partie de l’Union européenne, c’est le bon moment pour distinguer entre ce qui est important pour nous comme nation, ce qui relève de la solidarité entre les citoyens de ce pays et, d’autre part, ce qui est conjoncturel et sans doute éphémère.
Après la première année en tant que membre de l’Union européenne, il semble que la Roumanie ne sait pas où elle va.
Il est urgent de repenser de manière responsable le sens de l’évolution de la Roumanie. Quelles que soient les préférences politiques, il est urgent d’identifier nos cibles communes. Autrement, nous risquons un échec d’adaptation, nous risquons d’abord un échec moral, si nous ne respectons pas nos engagements.
Il n’y a pas de problèmes qu’ensemble nous ne pouvons pas dépasser. Il n’y a pas de défis qu’ensemble nous ne pouvons pas affronter. Il n’y a pas d’espoirs qu’ensemble nous ne pouvons pas réaliser.
Joyeux anniversaire, la Roumanie ! Joyeux anniversaire, les Roumains !"
[Roumanie.com]