
Au printemps, deux jours sont dédiés à la femme en Roumanie : le 1er et le 8 mars.
Le "mãrtisor" est le cadeau spécifique du 1er mars, qui symbolise l’arrivée du printemps. Mais les hommes offrent aux femmes également d’autres petits cadeaux.
Le mãrtisor représente le retour à la tradition. Des symboles de bonheur, trèfle à quatre feuilles, ramoneur et autres objets artisanaux, tous assortis de fil tressé de couleurs caractéristiques, le rouge et le blanc. [voir : Roumanie : le Martisor et le Jour de la femme (archives 2006)].
L’histoire du Martisor
Des fils rouges et blancs, en coton ou chanvre, tressé en forme de huit
• Le 1er mars était le premier jour de printemps chez les romains. C’était le jour où ils fêtaient les "Matronalia", la fête de Mars, le dieu du printemps et de l’agriculture.
• Les daces fêtaient aussi l’arrivée du printemps. Ils offraient d’une manière symbolique des monnaies enfilées. Elles symbolisaient la fertilité et, en fonction du matériau, argent, or ou bronze, elles montraient le statut social de celui qui faisait le cadeau.
• Le nom populaire du mois de mars, « mãrtisor », provient du mot d’origine latine « martius ».
• La première attestation écrite apparaît dans le « Condica limbii romane » (Registre de la langue roumaine) écrit par Iordache Golescu (1830).
• Chez les Roumains, le 1er mars représente l’arrivé du printemps. A cette occasion, ils offrent des mãrtisors, le symbole du réveil de la nature. Les mãrtisors étaient confectionnés des fils de chanvre, puis de coton, dans des couleurs caractéristiques, le rouge et le blanc, tressé en forme de chiffre huit.
• A la fin du XIXe siècle, c’étaient les parents qui offraient le mãrtisor à leurs enfants, filles et garçons, le matin du 1er mars, avant le lever du soleil.
• Les filles lavaient leur visage avec de la neige du 1er mars, pour être belles et aimées tout au long de l’année.
Sur le même sujet, voir aussi :
– Le Martisor et le Jour de la femme
– 1er mars, fête du "Martisor" en Roumanie
– Le Martisor en danger
[Roumanie.com]