Le coût des terrains pour la construction s’envole actuellement à Bucarest. Ces deux dernières années, dans la périphérie de la capitale, le prix des terrains a augmenté de deux à cinq fois ; et dans les zones considérées depuis peu comme intra-urbaines il a décuplé. Jusqu’ici, les acheteurs qui voulaient du terrain aux alentours de Bucarest achetaient des surfaces de plus de 1.000 m², sans voies d’accès et autres facilités. Mais actuellement on trouve des dizaines de milliers de parcelles avec des surfaces de plus de 250 m², pour lesquels les investisseurs offrent des voies d’accès, des facilités et des plans cadastraux.
Une maison située à 15, 20 ou 30 Km de Bucarest n’est plus une rareté, mais presque une règle pour les personnes qui désirent faire construire. Dans des communes telles que Berceni, Mogosoaia, Corbeanca, Buftea, Domnesti, Clinceni, Bragadiru ou Snagov, plus de 65% des maisons ont été bâties ces dernières années, et dans les localité de Voluntari, Stefanesti et Bolintin, plus de 35%, selon une étude réalisée par la Mairie du secteur 1 pour déterminer la zone métropolitaine. Ce sont les prix bas et l’emplacement qui rendent les terrains attractifs : dans un cadre naturel - à proximité de lacs et de forêts - mais en même temps près de la capitale.
L’offre s’est diversifiée premièrement grâce à ces morcellements, mais aussi grâce au développement de plusieurs zone résidentielles dans presque toutes les communes aux alentours de Bucarest, et pas seulement vers le nord, comme c’était le cas jusqu’à présent.
La demande augmente également à cause à l’offre importante en matière de crédits, et à la hausse constante du prix des appartements ; par conséquent, une partie des acheteurs potentiels s’est réorientée vers la construction de maisons. Un autre facteur important est le nombre croissant d’investisseurs étrangers intéressés par l’immobilier en Roumanie, surtout à Bucarest.
[source : Capital]