Prague, 22 janv. /Rompres/ - De notre envoyée spéciale : La Roumanie soutient sans réserves l’extension du bouclier anti-missile et souhaite faire partie de ce projet, vu qu’à présent, tout comme la Bulgarie, elle n’est que partiellement couverte du pointe de vue de la défense antibalistique, a déclaré le Premier ministre Calin Popescu-Tariceanu, à Prague, dans un point de presse organisé à l’issue des pourparlers avec son homologue tchèque Mirek Topolanek.
Selon le Premier ministre roumain, l’extension du bouclier anti-missile, projet qui devrait inclure la Tchéquie et la Pologne, ’’ne doit pas se réaliser en nous rendant hostile la Russie’’. Dans son optique, la Russie doit comprendre qu’elle peut être un partenaire de l’OTAN et de l’UE pour assurer la sécurité du continent et la sécurité globale.
L’extension du bouclier anti-missile sera un thème abordé lors du Sommet de l’OTAN de cette année, qui se tiendra à Bucarest, a indiqué M. Popescu-Tariceanu.
’’Nous croyons à la nécessité pour l’OTAN de jouer son rôle d’assurer la sécurité de ses membres, mais aussi la sécurité au niveau global’’, a dit le Premier ministre roumain.
Le Premier ministre tchèque s’est félicité, pour sa part, de la tenue à Bucarest du Sommet de l’OTAN de cette année, tout en précisant qu’il y a 20 ans, les pays de l’ancien bloc soviétique n’auraient pu penser à organiser ou bien à accueillir un tel événement.
Selon Mirek Topolanek, les pourparlers avec son homologue roumain ont porté, également, sur les priorités de la Tchéquie en sa qualité de présidente de l’UE, à partir du 1er janvier 2009, ainsi que sur l’agenda relatif à l’élargissement de l’UE à l’Est, vers les Balkans et la Mer Noire, sur le rôle positif de la Roumanie dans cette zone. Le Premier ministre tchèque a dit être reconnaissant de ce que la Roumanie adopte une position claire concernant le statut de la province du Kosovo, un fait qui n’a pas conduit à bloquer la mise en place de l’unité de sécurité pour cette zone.
Mirek Topolanek a apprécié les relations bilatérales roumano-tchèques, tout en souhaitant rappeler la position de principe de la Roumanie sur l’invasion armée de 1968.
[Roumanie.com]