’Le leu est pris dans la tourmente de la crise financière. La tension sur les marchés croît’, titre Ziarul Financiar, relevant que ’le leu (monnaie nationale roumaine - ndlr) a ressenti lundi pleinement le nouveau séisme provoqué sur les marchés internationaux par la nationalisation du groupe belge Fortis et du créditeur britannique Bradford&Bingley, parallèlement à l’entrée en crise du second grand créditeur hypothécaire d’Allemagne, Hypo Real Estate’.
’Le leu et la Bourse continuent leur chute’, titre Evenimentul Zilei et Bursa écrit que la dépréciation du leu indique le fait que, ’pour le moment, la situation extérieure a une influence bien plus grande sur la monnaie nationale que les événements locaux’.
’La situation est sous contrôle’, titre Evenimentul Zilei, se référant à une déclaration des représentants de la Banque nationale de Roumanie (BNR), selon laquelle ’la trésorerie de l’État roumain peut couvrir de possibles faillites bancaires’.
Selon le journal, ’la BNR et le budget d’État ont la capacité de sauver de la faillite les institutions bancaires de Roumanie si celles-ci étaient affectées par la crise financière internationale, soutiennent les représentants de la banque centrale’.
’Un surplus de liquidité existe sur le marché. Le marché roumain interbancaire fonctionne très bien : les banques qui ont des difficultés trouvent des fonds aux banques-soeurs qui ont un surplus de liquidité. Si, hypothétiquement, une nécessité de liquidité apparaissait, la BNR pourrait l’introduire sur le marché’, a affirmé Adrian Vasilescu, conseiller du gouverneur de la BNR.
[Roumanie.com]