L’Académie roumaine a commémoré ce mois d’octobre l’artiste peintre Nicolae Grigorescu, à l’occasion du centenaire de sa mort. L’exposition commémorative "Nicolae Grigorescu, permanence de la culture roumaine" a été ouverte à cette occasion à Bucarest, dans la Salle ronde de la Bibliothèque de l’Académie roumaine.
Fondateur de la peinture roumaine moderne, premier artiste roumain à jouir d’une circulation internationale, Nicolae Grigorescu (1838-1907) a été un talent précoce. Il étudie à Paris à l’École des Beaux-Arts, il fréquente l’atelier de Sébastien Cornu, où il est le collègue d’Auguste Renoir. Attiré par les concepts de l’École de Barbizon, le peintre s’établit dans cette localité, afin d’approfondir sa recherche.
Il prend part avec sept toiles à l’Exposition universelle de Paris de 1867, puis il expose la "Jeune gitane" au Salon de 1868.
Il retourne en Roumanie à plusieurs reprises. De 1879 à 1890, il travaille surtout en France, à Vitré (Bretagne) ou dans son atelier parisien.
Revenu dans son pays natal, Grigorescu ouvre des expositions personnelles à l’Athénée roumain (1891-1904). Dans la petite ville de Câmpina (département de Prahova, sud de la Roumanie), où il choisit de vivre après 1890, il se consacre notamment aux sujets rustiques, variant infiniment ses motifs, peignant des portraits de paysannes, des chars à boeufs sur les routes de campagne et des paysages à spécificité roumaine. Il devient en 1899 membre d’honneur de l’Académie roumaine.
Nicolae Grigorescu est mort à Câmpina, le 21 juillet 1907.
[source : Rompres]