La démission d’Adrian Nastase de la fonction de président de la Chambre des Députés est un sujet de commentaires dans les journaux parus ce vendredi.
Adrian Nastase a annoncé jeudi, 16 mars, devant la réunion plénière, sa démission de la présidence de la Chambre des Députés. Il a prononcé un discours de dix minutes d’adieu remerciant ’’les collègues qui l’ont soutenu’’ et disant que, pour eux, il avait décidé de rester dans la politique, relève le quotidien Gandul, qui informe aussi qu’après avoir quitté la tribune, il a dit aux journalistes qu’il pensait sérieusement à la possibilité de démissionner du Parti social démocrate /PSD, opposition/. Sa démission forcée, a dit Adrian Nastase, n’a pas poursuivi à régler les problèmes de crédibilité du parti, mais à régler des comptes, relève aussi Evenimentul zilei.
Concernant la fonction de président exécutif PSD, vacante par la démission d’Adrian Nastase, elle ne sera plus occupée par personne et elle sera éliminée du statut du parti, selon Ziarul financiar, qui cite en ce sens le président PSD, Mircea Geoana.
Dans son éditorial, Evenimentul zilei rappelle qu’Adrian Nastase est le premier dignitaire éliminé de toutes ses fonctions par son parti à cause des suspicions de corruption. ’’Le PSD a pris finalement connaissance de sa vraie image aux yeux des gens par l’intermédiaire des sondages qui ont indiqué le fait que sa popularité subissait une baisse vertigineuse’’, relève-t-on dans le commentaire. Son signataire croit également que le PSD ’’a la chance historique de se réinventer’’ et met en garde sur le fait que la politique roumaine a besoin d’une Opposition forte et d’une sociale-démocratie authentique. ’’En l’absence d’une Opposition significative, combative et vigoureuse, la balance politique subit un déséquilibre comme cela est arrivé entre 2001-2004’’, relève l’auteur de l’éditorial publié par Evenimentul zilei.
[Roumanie.com]