’’A moins de trois semaines du rapport de suivi de la Commission européenne, deux ministres roumains se sont rendus à Bruxelles pour adoucir, sur les derniers cent mètres, l’image de la Roumanie aux yeux des officiels européens’’, écrit Jurnalul national, qui évoque la visite à Bruxelles de la ministre de l’Intégration, Anca Boagiu, et du ministre de l’Agriculture, Gheorghe Flutur.
Les officiels roumains ont raconté à Bruxelles ’’combien a progressé la Roumanie dans les mois ayant suivi au rapport du mois de mai’’ et souligné que le rapport du 26 septembre ne pourrait inclure de clauses de sauvegarde, étant donné que la Roumanie a encore du temps, aux termes du Traité d’Adhésion, jusqu’à la fin de l’année, pour démontrer qu’elle s’est préparée à intégrer l’UE.
’’Le FMI estime la Roumanie encore vulnérable à cause du déficit externe’’, titre Ziarul financiar, tout en précisant que l’actuelle hausse rapide du crédit privé, reflétée aussi par l’approfondissement du déficit du compte courant, représente pour le Fonds Monétaire International une raison d’inquiétude quant à la vulnérabilité financière à moyen et à long termes de la Roumanie.
Le déficit du compte courant s’amplifiera à 10,9 pc du PIB, et le FMI mettra en garde la Roumanie sur la hausse rapide du crédit non gouvernemental, écrit, également, Romania libera, sur la base du même rapport officiel qui sera publié par le FMI la semaine prochaine, lors de la réunion des ministres des finances du Groupe des 7 Etats industrialisés à Singapour.
’’Cet avertissement est dans la logique du raisonnement et il ne me surprend pas’’, a déclaré pour Romania libera le professeur Daniel Daianu, ancien ministre des Finances.
A son avis, ’’le gouvernement peut faire des corrections en marche de la cible de déficit. C’est là que l’intelligence est visible. Il doit voir les choses dans la perspective des autres années’’.
Le Gouvernement ’’doit faire des dépenses justifiées, sinon il court le danger d’augmenter sans aucun sens les déficits externes et il peut mettre également en danger les efforts de la BNR d’atteindre ses cibles en matière d’inflation, a indiqué Daniel Daianu.
Titrant ’’Evaluations internationales sur le stade actuel et les perspectives de l’économie roumaine’’, le journal Economistul publie les opinions de Remy Salters, analyste de l’agence de notation Standard&Poor’s. Selon celui-ci, ’’l’adhésion de la Roumanie à l’UE, qui aura lieu probablement au 1er janvier 2007, soutiendra les notes reçues par le pays pour ses évolutions à ce jour, par un programme visant le développement permanent du secteur économique, des investissements et par la modernisation institutionnelle’’.
La Roumanie se situera cette année à la 12ème place sur les 16 Etats présents au classement des Etats de l’Europe de l’Est en fonction du Produit intérieur brut par habitant, calculé à la parité du pouvoir d’achat, selon une étude de l’Economist Itelligence Unit citée par Ziarul financiar. Cet indicateur sera, en 2006, en Roumanie, de 9.254 dollars (7 216 euros), supérieur de 8,6 pc au niveau enregistré en 2005.
L’étude de l’EIU indique également que le niveau du PIB par habitant sera de 5 255 dollars, en hausse de 17 pc par rapport à 2005.
[Roumanie.com]
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