Bruxelles, 10 mai/Rompres/ - L’ancien secrétaire général du Conseil de l’Europe, Miguel Angel Martinez, vice-président de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, s’est dit persuadé que la Roumanie et la Bulgarie adhèreraient à l’UE au 1er janvier 2007.
"Je pense que la Roumanie et la Bulgarie adhèreront à l’Union au 1er janvier 2007 et que l’adhésion ne sera pas reportée d’un an. J’ai lu des informations dans la presse espagnole sur la possibilité du report du calendrier d’adhésion, mais je suis optimiste quant à l’adhésion à terme", a affirmé le parlementaire européen dans une déclaration à la Rompres.
Miguel Angel Martinez a effectué récemment une visite en Roumanie et en Bulgarie et a constaté les progrès enregistrés, selon lui, par les deux pays dans la direction de l’intégration européenne, même s’il y a encore beaucoup de choses à faire. Il a fait valoir dans ce contexte l’enthousiasme des Roumains et des Bulgares en faveur de l’intégration européenne.
"La décision (du futur rapport de la Commission européenne - ndlr) sur l’intégration est claire en ce qui concerne les deux pays, mais la question qui se pose est quand", a-t-il dit. En qualité de coordonnateur du groupe socialiste dans le cadre de la Commission de développement du Parlement européen, Miguel Martinez a souligné le fait qu’il a constamment soutenu l’intégration à terme de la Roumanie et de la Bulgarie, ainsi que la présence à Bruxelles des parlementaires roumains, en qualité d’observateurs.
Dans cette étape, Miguel Martinez espère que les parlementaires roumains acquerraient au plus vite le statut européen de pleins droits pour participer aux travaux. Il a fait valoir l’activité déployée par les représentants du Parlement roumain, mais a considéré qu’aussi bien les Roumains que les Bulgares devraient être moins sociables.
Martinez a souligné le souhait des observateurs roumains pour s’accommoder avec la modalité de fonctionnement du PE et les mécanismes d’application de l’intégration. "C’est extraordinaire d’être ensemble avec les euro-observateurs roumains", a—t-il dit.
Le socialiste européen a appris ces dernières journées de l’intention du Parti social démocrate (PSD, opposition) de conclure un protocole de collaboration avec le Parti Grande Roumanie (PRM). Il a affirmé ne pas connaître des détails à cet égard et c’est pourquoi il n’a pas souhaité se lancer dans des commentaires sur ce thème.
"Je considère que c’est une décision interne. Les leaders des socialistes européens ne se sont jamais immiscés dans la stratégie interne du PSD. Je pense en premier lieu qu’un protocole est censé aider une formation politique à recueillir plus de voix de la part de l’électorat lorsque des élections ont lieu", a dit Martinez.
Il a souligné que le PSD doit avoir une délégation puissant après les élections pour le PE et a considéré dans ce contexte que le parti doit avoir une stratégie d’action cohérente qui définisse son identité sociale-démocrate.
[Roumanie.com]