février 2006

Revue de presse, politique Roumanie

Les résultats d’un sondage d’opinion INSOMAR, les relations tendues entre le Parti national libéral /PNL/ et le Parti démocrate /PD/ qui forment l’Alliance D.A. de la coalition au pouvoir, l’apparition de nouveaux foyers de grippe aviaire sont les sujets abordés par la presse bucarestoise de ce lundi.

"Les Roumains continuent àse fier au président Traian Basescu, bien qu’ils ne soient pas tellement contents de son activité", écrit le quotidien Gândul. Selon un sondage réalisé par INSOMAR du 16 au 21 février 2006 sur un échantillon de 1 170 personnes, avec une marge d’erreur de +/- 2,8 pc, Basescu est la personnalité politique du pouvoir auquel les Roumains se fient le plus. De décembre dernier jusqu’àprésent, Basescu a gagné 2 pc, remarque le journal mentionné. Le premier ministre Calin Popescu-Tariceanu occupe lui aussi une bonne position, se situant 5e dans le top de la confiance de la population, étant en hausse. Face àun sondage antérieur, Tariceanu a cru de 5 pc. Le président du PD, Emil Boc, enregistre 6 pc de plus, mais le conseiller présidentiel Teodor Stolojan a l’ascension politique la plus spectaculaire - de 10 pc.

La ministre de la Justice, Monica Macovei, est, selon le même sondage, le ministre le plus performant. "Le Département national Anticorruption /DNA/, dans le top de la confiance", titre Gândul. Les Roumains se fient le plus au DNA, 39 pc des personnes questionnées relèvent avoir une opinion assez bonne sur le DNA, 34 pc ont désigné le Parquet général et 32 pc - le Conseil supérieur de la Magistrature.

Cotidianul publie une interview du président Traian Basescu. "Le président Basescu explique pourquoi il tarde àremplacer les chefs des services secrets, préférant ceux désignés par l’ancien gouvernement. Il donne aussi l’explication de la survivance du procureur général Ilie Botos dans ses fonctions et partage son point de vue sur les prémisses sur lesquelles se déroule la campagne anticorruption. Le président répond aux libéraux et laisse entendre pouvoir se dispenser du soutien des partis aux élections présidentielles de 2009", écrit Cotidianul se référant àl’interview.

La fusion entre le PNL et le PD brise l’Alliance D.A., indique Ziarul Financiar. L’Alliance D.A. PNL-PD parcourt une crise sans précédent, après que les leaders des principaux partis du pouvoir ont lancé une avalanche d’accusations suite au refus libéral de l’offre de fusion annoncée par le PD au début de cet an, remarque le quotidien cité.

Le journal Adevarul écrit : "Les libéraux ont eu le courage de dire ouvertement aux partenaires du PD que la fusion ne saurait se réaliser si ceux-ci ne révisaient pas leur conduite. Le PNL constate que les conditions nécessaires àla fusion n’existent pas encore." Le PNL estime que les prémisses fondamentales de la fusion sont la base doctrinaire assumée en commun et la bonne collaboration dans l’Alliance, ainsi que la bonne coopération avec le président Traian Basescu, a été la conclusion de la réunion de la Délégation permanente du PNL du 24 février. "Pratiquement, relève Adevarul, les libéraux ont jeté sur la table des démocrates un paquet de conditions visant la fusion des deux formations impossible àaccepter." Le président du PD, Emil Boc, a déclaré le dimanche 26 février àCluj /centre-ouest/, àune conférence de presse, que les affirmations des leaders libéraux visant la loyauté du PD dans l’Alliance, le fait qu’ils ne soutiennent pas le gouvernement et le blocage de la fusion ne se justifiaient pas. Emil Boc a relevé que les obstacles mis par les libéraux dans la voie de la fusion étaient faux, ajoute Adevarul.

Le même journal publie une interview en exclusivité accordée par Hans-Gert Poettering, leader du Parti populaire européen et des Démocrates européens /PPE-DE/ du Parlement européen, rappelant dans ce contexte qu’une délégation du Parti populaire européen viendra prochainement en Roumanie pour voir sur les lieux le stade de préparation du pays pour l’adhésion àl’UE en 2007.

Jurnalul National publie une intreview avec le président de la République de Macédoine, Branko Crvenkovski, qui affirme entre autres que l’expérience de la Roumanie dans la voie de l’intégration européenne "peut avoir une signification particulière pour la République de Macédoine".
[extrait revue de presse, Bucarest, 27 fév.]

[Roumanie.com]

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