Bucarest, Roumanie, 21 juil. (Agerpres) - Le président de l’Agence nationale roumaine d’Intégrité (ANI), Catalin Macovei, a annoncé ce lundi, à une conférence de presse, que l’institution commencera la semaine prochaine à appliquer des amendes et déclencher la procédure de contrôle du patrimoine aux personnes qui n’avaient pas déposé leur déclaration patrimoniale dans le délai prévu par la loi.
Le secrétaire général de l’ANI, Horia Georgescu, a précisé que les données statistiques relatives aux personnes qui étaient tenues à déposer les déclarations patrimoniales relevaient que seulement 90 000 sur les 300 000 avaient transmis les documents en question à l’ANI.
Le président de l’ANI a pour sa part ajouté espérer que les inspecteurs d’intégrité "puissent couvrir ce nombre immense de sujets" qu’ils devront vérifier. Il a mentionné que l’ANI déployait des activités de vérification dans 90 dossiers pour une centaine de personnes.
Catalin Macovei a précisé que la vérification visait 17 parlementaires, un préfet, 3 magistrats, 6 chargés des cours, 14 maires et maires adjoints, 15 conseillers, un président de Conseil départemental, 3 médecins, 8 directeurs, 3 inspecteurs scolaires, 15 officiers de police et 20 fonctionnaires.
Parmi les personnes soumises aux investigations comptent, selon la direction de l’ANI, le directeur général du Fonds Proprietatea, Daniela Lulache, l’ex-secrétaire général du ministère de la Justice, Iulia Scântei, le président de la Commission de Surveillance des Assurances, Angela Toncescu, et des employés du Service de permis auto du dép. d’Arges.
Le président de l’ANI a remercié la presse, relevant que le fonctionnement de l’Agence était dû en grande partie à la presse. "Comme chiffre statistique, l’activité d’investigation de l’ANI se fonde à 70% sur les aspects signalés par les médias", a affirmé M. Macovei.
[Roumanie.com]