Dans l’article intitulé "Le ministère roumain des Affaires étrangères ne veut pas de restrictions", le quotidien Romania libera précise que le MAE plaide pour l’absence de restrictions visant l’accès de la main-d’oeuvre de Roumanie en Grande-Bretagne, de sorte que les citoyens roumains puissent bénéficier d’un traitement similaire à celui accordé aux citoyens des nouveaux États membres de l’UE, relève un communiqué rendu public.
Le MAE rappelle aussi les démarches visant l’accès de la main-d’oeuvre de Roumanie en Grande-Bretagne après l’adhésion, question abordée aux entretiens des ministres des AE des deux pays des 22-24 février 2006 et à l’occasion du lancement à Londres, le 25 avril dernier, de l’étude "L’Élargissement de l’UE avec la Roumanie et la Bulgarie - implications dans le domaine de la migration pour la Grande-Bretagne", événement auquel ont participé des officiels des ministères roumains des AE et de l’Intégration européenne, aux côtés du ministre britannique à l’Immigration.
Ziarul Financiar précise pour sa part, sous le titre "Le MAE sollicite à Londres de traiter les Roumains comme tous les membres de l’UE", que le MAE est en dialogue avec l’ambassade britannique de Bucarest au sujet de la main-d’oeuvre de Roumanie en Grande-Bretagne, l’ambassade roumaine à Londres étant en contact permanent avec les autorités britanniques au même sujet.
"Le sujet du libre accès sur le marché britannique de la main-d’oeuvre a été abordé à maintes reprises par les représentants de la diplomatie roumaine et les officiels britanniques, étant mentionnés les effets positifs de l’ouverture du marché britannique du travail le 1er mai 2004 pour les nouveaux États membres de l’UE, ainsi que les efforts des autorités roumaines visant la baisse significative de la migration illégale, relève un communiqué du MAE", écrit le quotidien bucarestois.
[Roumanie.com]