La Roumanie, est-elle à l’abri des agitations financières étrangères ? Selon des banquiers roumains, cités par Business Standard, ’la profitabilité du système bancaire roumain ne sera pas affectée par les turbulences des marchés financiers internationaux, déterminées par la crise des crédits immobiliers des USA, mais les effets négatifs sur l’évolution économique ne sont pas exclus, à cause de la dépréciation du leu’.
L’explication donnée est qu’à présent ’les recettes des institutions financières bancaires ne proviennent pas du marché américain et le niveau d’octroi de crédits est assez bas’.
Malgré cela, ’plus ou moins tard, directement ou indirectement, seront ressentis des effets négatifs aussi dans l’économie nationale’, affirme Radu Gratian Ghetea, président de l’Association roumaine des Banques (ARB).
’La Bourse des Valeurs commence la semaine sous l’effet des corrections extérieures’, titre Adevarul, relevant que, ’aidées par l’intervention sur le marché bancaire des banques centrales, les Bourses européennes et asiatiques ont commencé la semaine en progrès, mais, malgré cela, les indices de la Bourse des Valeurs de Bucarest (BVB) l’ont bouclée en minus’.
’L’indice BET a perdu 0,59 %, dans le contexte d’une liquidation basse, ce qui indique que les investisseurs roumains attendent encore voir le dénouement de la crise des marchés internationaux’, précise Ziarul Financiar.
A la baisse de la Bourse ont contribué la baisse du cours des actions de la Petrom et de la BRD (Banque roumaine de Développement), les compagnies les plus grandes cotées à la BVB, qui ont perdu 2,8 % et 2 % respectivement, ainsi que celles de la Banque Transilvania, en baisse de 2,8 %.
’Le marché se caractérise à présent par un degré élevé d’incertitude et les investisseurs sont en expectative’, affirme un courtier local.
[Roumanie.com]