Sous le titre "L’époque d’or des profits réalisés par les compagnies multinationales a pris fin", Cotidianul informe que "des dommages sans précédent dans l’histoire de la transition roumaine ont été provoqués lundi par deux grèves significatives : les salariés de Dacia de Pitesti (sud de la Roumanie) et ceux de la fabrique Bergenbier de Blaj (centre de la Roumanie) ont bloqué les flux technologiques pour obtenir des augmentations des salaires".
Selon le quotidien mentionné, "pour les investisseurs, c’est le signal d’un nouveau risque représenté par les affaires en Roumanie et, dans le cas des employés, les symptômes montrent qu’ils sont devenus conscients de leur caractère indispensable pour l’employeur".
Écrivant du même sujet, Adevarul se demande si "le mythe de l’ouvrier roumain bon marché" ne disparaît pas, alors que Gândul relève qu’aux usines Dacia a lieu "la première grève de Roumanie selon le modèle européen".
Quant aux prétentions financières des grévistes, Romania libera est d’avis que "Renault pourrait satisfaire les demandes, mais ne le veut pas".
[Roumanie.com]