Belgrade, 17 janvier /Rompres/ - Le président roumain Traian Basescu a assuré ce mercredi le Premier-ministre serbe, Vojislav Kostunica, que la Roumanie déclarait toute sa disponibilité d’accorder des visas gratuits aux citoyens serbes qui veulent la visiter.
M. Basescu a précisé que cela serait d’ailleurs une priorité des entretiens au niveau des deux gouvernements, tout de suite après les élections législatives qui auront lieu en Serbie le 21 janvier.
Répondant à la question de savoir pourquoi tous les citoyens des États membres de l’Union européenne circulent sans visa en Serbie, alors que ce n’est pas le cas des Roumains, le Premier-ministre Kostunica a dit qu’il espérait que cet aspect sera réglementé aussitôt après les élections du 21 janvier, surtout parce que c’est aussi dans l’intérêt de la Serbie d’avoir une bonne collaboration avec la Roumanie.
’Nous allons entamer les pourparlers tout de suite après les élections’, a déclaré M. Kostunica.
Traian Basescu a réitéré que la Roumanie soutiendrait sans réserves le progrès de la Serbie vers l’adhésion à l’Union européenne (UE). ’L’UE n’impose rien à personne, elle a seulement des standards de démocratie économique, politique et sociale. Il dépend de chaque État d’atteindre ces standards’, a affirmé M. Basescu. Il a également exprimé devant le Premier-ministre serbe sa conviction qu’un gouvernement démocratique fort, après les élections du 21 janvier, sera capable de négocier le futur statut de la province de Kosovo, mais aussi d’expliquer au peuple serbe la nécessité d’atteindre les standards de l’UE.
M. Kostunica a précisé à son tour qu’il fallait trouver une solution fondée sur le compromis en ce qui concerne le statut de la province de Kosovo.
M. Kostunica a mentionné qu’il y avait eu dernièrement des allusions concernant un possible conditionnement de la Serbie dans le processus de rapprochement et d’adhésion à l’Union européenne. À cet égard, le Premier-ministre serbe a informé le président Basescu que la Serbie n’acceptait pas de solution imposée, ni des conditions liées à la renonciation à une partie de son territoire. ’Cela ne fut demandé à aucun autre pays d’Europe. Une solution qui ne respecterait pas le droit international ne serait jamais acceptée’, a ajouté M. Kostunica.
[Roumanie.com]